La direction se contente de comparer avec une moyenne nationale vide de sens pour estimer que le taux d’absentéisme au sein de FRC est «normal» ou «acceptable ».
On peut juger regrettable cette façon de s’exonérer de réfléchir aux causes
- quand diverses expertises alertent sur ce phénomène : « une cinquantaine de personnes exposé-e-s à un risque élevé», « forte exposition aux risques psycho sociaux », « forte charge de travail des managers »… (SECAFI 2017)
- quand l’inspection du travail et la médecine du travail ont à leur tour interpellé notre direction en lui rappelant ses obligations légales de veiller à la santé de ses salarié-e-s. La 1ère dans le cadre d’un contrôle de l’association tenu fin 2017 et la 2nde par un courrier d’alerte remis en début d’année 2018.
- quand un rapport remis début février 2018 au CE, au CHSCT, ainsi qu’à la direction alerte sur la situation de nombreux salariés. Les risques psychosociaux sont bien une réalité. 3 mois après la remise du rapport, où en est-on exactement? Quelles actions concrètes sont prévues par la direction?
Afin de leur permettre de mener à bien leurs missions, la CGT demande à la direction de prendre en compte les besoins des salarié-e-s, sur le terrain comme en fonctions supports par:
- le soutien de leur hiérarchie
- la reconnaissance de leur engagement
- la prise en compte de leurs difficultés
- de réelles mesures préventives pour leur santé et leur sécurité.
2018_Tract CGT 2018_ Absences, il faut agir sur les causes 24052018