8 mars 2022 – En grève pour l’égalité dans tous les lieux de travail

Partout en France, comme à l’internationale, des manifestations sont organisées le 8 mars, journée de grève féministe : une déferlante pour l’égalité ! la carte des mobilisations Sur cette carte, sont postées toutes les informations sur les manifestations,…

Nous voulons:

• du temps: partage des tâches domestiques et réduction du temps de travail;
• l’égalité: revalorisation des métiers féminisés. À travail de valeur égale, salaire égal!
• du respect : fin des violences. Prévention, protection des victimes, sanction des agresseurs.

ÉGALITÉ ? ENCORE LOIN D’ÊTRE EFFECTIVE

En 2022, les femmes gagnent toujours, en moyenne, un quart en moins que les hommes. C’est comme si chaque jour elles arrêtaient d’être payées à 15h40. Le 8 mars, nous serons en grève féministe pour:
• LA FIN DES TEMPS PARTIELS SUBIS qui sont la norme dans de nombreux métiers féminisés et génèrent horaires décalés, précarité et salaires inférieurs au Smic mensuel;
• LA REVALORISATION DES MÉTIERS dans lesquels les femmes sont concentrées, où les qualifications, les responsabilités et la pénibilité ne sont pas reconnus, et l’application de la loi: à travail de valeur égale, salaire égal;
• des outils pour SUIVRE LE DÉROULEMENT DE CARRIERE, SANCTIONNER LES ENTREPRISES QUI DISCRIMINENT et mettre fin au « plafond de verre »;
• LA TRANSPARENCE DES SALAIRES, notamment sur la part variable de la rémunération et les primes qui sont très discriminantes pour les femmes !

MÉTIERS FÉMINISÉS = PRÉCARISES ET SOUS PAYÉS

Infirmières, aides à domiciles, enseignantes, caissières, travailleuses sociales, agentes de nettoyage… les femmes sont concentrées dans 28 métiers dévalorisés et sous-payés.
POURQUOI? Parce que les qualifications qui y sont exercées ne sont pas reconnues et sont considérées comme naturelles pour les femmes. Soigner, éduquer, assister, écouter, organiser, être minutieuse, patiente, polyvalente… ce n’est pas inné, ça s’apprend!
Nos qualifications doivent donc être rémunérées ! Loin d’être un choix, le temps partiel enferme souvent dans la précarité et les horaires décalés, le soir et le week-end.
Quant à la pénibilité, bizarrement, elle est occultée dans nos métiers : porter des personnes est tout aussi lourd que des sacs de ciment !
C’est parce que nos métiers sont dévalorisés que les femmes sont payées en moyenne 28,5 % de moins que les hommes. C’est comme si, chaque jour, nous arrêtions d’être payées à 15h40.

ALORS TOUT.E.S EN GRÈVE LE 8 MARS

Le 8 mars, ce n’est pas la journée de LA femme, ce n’est pas la Saint Valentin ou la fête des mères… C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est le moment de se mobiliser pour gagner enfin l’égalité ! Cette lutte est indispensable, car nous sommes encore très loin de l’égalité entre les femmes et les hommes, particulièrement au travail : les femmes gagnent, en moyenne, toujours 28,5 % de salaire en moins. Chaque jour, c’est comme si les femmes arrêtaient d’être payées à 15h40.
Partout dans le monde, les femmes se mobilisent et de plus en plus d’hommes refusent d’être enfermés dans des rôles stéréotypés et aspirent à sortir des rapports de domination. Chaque 8 mars, syndicats et associations féministes appellent à une grève féministe pour exiger l’égalité, au travail comme dans la vie.
Elles l’ont fait:
Les Espagnol·e·s : 4 millions à être en grève et en manifestation le 8 mars 2019.
Les Suisses : 500 000 en grève et manifestation le 14 juin 2019.
Les Islandais·es : 25 000 femmes dans les rues de Reykjavík (sur une population de 338 000 Islandais·es), le 24 octobre 2017.
Les Argentin·e·s : 500 000 en grève et manifestation le 8 mars 2018 à Buenos Aires.
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