ALERTE ! Les résultats du baromètre Qualisocial-Ipsos 2025 sont accablants : 44 % des salarié·es déclarent un niveau de détresse psychologique élevé, un chiffre en hausse constante. Plus qu’un signal faible, c’est une alerte qui retentit dans nos entreprises.
Une souffrance au travail de plus en plus normalisée
Burn-out, stress chronique, sentiment d’inutilité : la dégradation des conditions de travail n’est plus une exception, mais une tendance lourde. La surcharge, la perte de sens et l’isolement grignotent chaque jour un peu plus l’engagement et la santé de celles et ceux qui font tenir nos organisations.
Des dispositifs encore trop déconnectés du réel
Si la QVCT est devenue un sujet central, sa mise en œuvre reste trop souvent cosmétique. Peut-on sérieusement espérer enrayer l’épidémie de mal-être avec quelques ateliers de gestion du stress, sans jamais interroger l’organisation du travail elle-même ?
Le travail est un fait social total. Il structure nos identités, nos liens, notre reconnaissance. Lorsqu’il abîme au lieu de construire, la réparation ne peut se limiter à des solutions individuelles.
Il est temps d’écouter ce que nous disent les chiffres… et surtout les salarié·es.
C’est quoi ce baromètre de santé au travail ?
La santé mentale des salariés est plus que jamais un enjeu majeur en 2025. Dans un contexte marqué par des incertitudes économiques et sociales, ce nouveau baromètre co-réalisé par Qualisocial et Ipsos met en lumière des tendances préoccupantes : 1 salarié sur 4 déclare être en situation de santé mentale dégradée, impactant directement leur engagement, leur productivité et leur bien-être au travail.
Face à ces défis, ce baromètre explore trois axes fondamentaux :
- L’état actuel, les causes et conséquences de la santé mentale des salariés
- L’efficacité des actions de prévention mises en œuvre dans les organisations
- Le rôle clé de la QVCT pour créer durablement des conditions de travail favorables à la santé mentale
À travers une méthodologie rigoureuse et un panel représentatif de 3 000 salariés français, cette étude propose des leviers concrets pour engager des actions efficaces, renforcer la résilience des organisations et faire de la santé mentale une priorité collective.